Δευτέρα 14 Φεβρουαρίου 2011
Δεν έχω σκεφτέι τα κατάλληλα λόγια. Είναι κάτι που απλώς σκέφτομαι κατά καιρούς και ισχύει. Δεν μπορώ να το αγνοήσω και ούτε να περιμένω πότε θα βρω τον πιο ενδιαφέροντα τρόπο να το παρουσιάσω εδώ, γι' αυτό να με συγχωρέσετε αν αυτό το κείμενο είναι μια βαρεμάρα.
Μερικές φορες δεν καταλαβαίνεις πόσο σημαντικό είναι να προσέχεις τον εαυτό σου. Να τον αγαπάς με πράξεις. Συνεχίζεις τις κακές σου συνήθειες (και δεν μιλώ για τις λευκές κακές συνήθειες αλλά για αυτές που σε βλάπτουν) παίζοντας το άνετος και χαλαρός. Εσύ απλώς θες να ζήσεις τη ζωή σου όπως γουστάρεις. Και όταν σου λέω "Σ' αγαπώ, να προσέχεις" η απάντηση σου είναι δήθεν ταπεινή: "Μην στενοχωριέσαι για μένα. Μην ανησυχείς." συνεχίζοντας το ίδιο βιολί.
Θες να σου πω μια αλήθεια;
Πως λες οτι μ' αγαπάς και με νοιάζεσαι όταν δεν νοιάζεσαι να φροντίσεις αυτό που αγαπώ τόσο πολύ; ΕΣΕΝΑ!
ΕΜΕΝΑ ΜΕ ΝΟΙΑΖΕΙ αν βρωμίζεις το πνευμόνι σου, με νοιάζει αν τρως αλάτι με φαγητό και όχι φαγητό με αλάτι, με νοιάζει αν θα πονάς η όχι και αν όταν μεγαλώσεις θα πρέπει να φαρμακώνεσαι. Και αν μ' αγαπάς στ' αλήθεια, κάνε ότι μπορείς για να σε κρατήσεις εδώ. Να παρατείνεις το χρόνο που θα έχουμε.
πάψε να είσαι τέτοιου είδους εγωιστής.
Τετάρτη 9 Φεβρουαρίου 2011
On a eu un printemps merveileux...
-“oui?”
-“Thomas, listen!”
-“Francine?”
-“Listen!
Parfois, la vie exige un changement. une transition. comme les saisons.
On a eu un printemps merveileux, mais l’été est fini et nous avons manqué l’automne.
Tout d’un coup, il fait froid, si froid que tout se met à geler.
Notre amour s’est endormi et la neige l’a pris par surprise.
Et si tu t’endors dans le neige, tu ne sent pas la mort venir.
Prends soin de toi’ “
-“Thomas, listen!”
-“Francine?”
-“Listen!
Parfois, la vie exige un changement. une transition. comme les saisons.
On a eu un printemps merveileux, mais l’été est fini et nous avons manqué l’automne.
Tout d’un coup, il fait froid, si froid que tout se met à geler.
Notre amour s’est endormi et la neige l’a pris par surprise.
Et si tu t’endors dans le neige, tu ne sent pas la mort venir.
Prends soin de toi’ “
” Francine.Je m’en souviens exactement. c’était le 15 mai .
Le printemps tardait, la pluie menacait, et tu criais. (..)
Tu as quitté boston emménager à Paris, un petit appartement dans la rue du Faubourg Saint-Denis, je t’ai montré notre quartier, mes bars, mon école, je t’ai présenté à mes amis, mes parents.J’ai écouté les textes que tu répétais, tes chants, tes espoirs, tes désirs, ta musique.
Tu écoutais la mienne, mon italien, mon allemand, mes bribes de russe.
Je t’ai donné un walkman, tu m’as offert un oreiller et, un jour, tu m’as embrassé.
Le temps passait, le temps fillait et tout paraissait si facile, libre, si simple si nouveau et si unique.
On allait au cinéma, on allait danser, faire des courses, on riait, tu pleurais, on nageait, on fumait, on se rasait. De temps à autre tu criais, sans aucune raison, ou avec raison parfois, oui avec raison parfois.Je t’accompagnais au conservatoire je revisais mes examens, j’écoutais tes exercices de chant, tes espoirs, tes désirs, ta musique, tu écoutais la mienne.
Nous étions proches, si proches, toujours plus proches.
Nous allions au cinéma, nous allions nager, rions ensembles, tu criais, avec une raison parfois et parfois sans. Le temps passait, le temps fillait.
Je t’accompagnais au conservatoire, je revisais mes examens, tu m’écoutais parler italien, allemand, russe, francais, je révisais mes examens, tu criais, parfois avec raison, le temps passait, le temps fillait, sans raison..
Tu criais, sans raison..
Je révisais mes examens, mes examens, mes examens, mes examens, le temps passait, tu criais, tu criais, tu criais..
J’allais au cinéma.
‘Pardonne moi Francine.
Εγγραφή σε:
Αναρτήσεις (Atom)